Mieux encadrer le transport de matières dangereuses

La réunion de lancement de la réforme du transport routier de matières dangereuses a fait salle comble.
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La réglementation du transport routier de matières dangereuses était à l’ordre du jour d’une réunion animée par le membre du gouvernement en charge des transports, Gilbert Tyuienon. Cette rencontre, qui a mobilisé près d’une centaine de personnes, a donné le coup d’envoi de travaux préparatoires à une modernisation.

Carburant, gaz, explosifs, produits chimiques, déchets infectieux… Comment encadrer le transport par route de ces substances qui présentent des risques (explosion, émanations de gaz, incendie) et dont le volume suit la courbe croissante de l’industrialisation et de l’urbanisation de la Nouvelle-Calédonie ? C’est pour répondre à cette question que transporteurs, importateurs de véhicules, assureurs, pétroliers, métallurgistes, mineurs et représentants des mairies ainsi que des provinces étaient réunis au gouvernement mardi 5 novembre, à l’initiative de la direction des Infrastructures, de la topographie et des transports terrestres (DITTT). Objectif ? « Poser les enjeux du transport routier de matières dangereuses dont la réglementation doit être rénovée et modernisée », a indiqué Gilbert Tyuienon.

Dans la concertation

Pour y parvenir, une large concertation avec les professionnels et les institutions sera mise en place. Des groupes de travail, relatifs à chacun des maillons de l’activité du transport de marchandises dangereuses, sont d’ores et déjà en cours de constitution. Leur rôle sera d’élaborer la réglementation nécessaire en ce qui concerne la formation des acteurs, la traçabilité des marchandises dangereuses, des véhicules et des contenants utilisés pour les transporter, les infrastructures dédiées et, bien sûr, les règles de sécurité à mettre en œuvre pour encadrer ces flux.

« À terme, ajoute Gilbert Tyuienon, cette réforme permettra également de mieux reconnaître les professionnels de ce secteur, dont certains sont déjà soumis aux règles internationales, notamment au sein des groupes pétroliers. »

Pilotée par la DITTT, cette réforme concertée devrait aboutir dans le courant de l’année prochaine.

« La réglementation actuelle est incomplète », a déclaré Gilbert Tyuienon.